Traîtrise !

Les deux compagnons se mirent en route le jour même. Ils s'en allèrent vers l'Est, et en trois jours à peine arrivèrent à l'orée de Mirkwood. Silgalam connaissait relativement bien cette forêt, pour y avoir passé quelques années après avoir quitté le trône de la Lórien, préférant le laisser à un autre après les lourdes pertes subies durant la guerre contre l'Isengard. Ils purent ainsi rejoindre assez rapidement Dol Guldur. Alors qu'ils s'approchaient des lieux, Silgalam parla à Arkenstone :

Ca doit te rappeler des souvenirs, non ?

Arkenstone : Qu'est-ce que tu veux dire ?

Et bien, tu as été roi de cette forteresse, par le passé. Et nous avons étés adversaires dans ta campagne contre les elfes de Mirkwood.

Ah, oui. Je m'en souviens. Mais c'est du passé, tout ça. Nous sommes du même bord, à présent. J'ai définitivement quitté le seigneur des Ténèbres.

Je le sais. Et tu as toute ma confiance. Je crois que nous pouvons avoir foi en toi. Mais nous parlons, et nous voici déjà à la clairière dans laquelle se trouve Dol Guldur.

Il va falloir redoubler de vigilance, à présent. Si nous sommes repérés, c'est la mort.

Silgalam commença à faire le tour par les buissons pour trouver une entrée possible. Finalement, il s'arrêta devant un pan de rempart non surveillé, et fit signe à Arkenstone de le suivre. L'elfe s'avança lentement vers le mur de pierre noire. Il avait lair d'être d'une solidité à toute épreuve. Il enfonça ses doigts dans une fente entre deux blocs, et commença à se hisser. Il resta immobile une minute, cherchant une autre prise. Finalement, il la trouva, et monta à une vingtaine de centimètre. Il entendit soudain des cris juste derrière lui, et des bruits de combat. Il tenta de se retourner, mais un coup dans le dos le fit tomber dans les vapes.

Lorsqu'il se réveilla, il était dans un cachot, seul. Il était allongé sur un tas d'herbes sèches, dans une cellule d'à peine trois mètres carrés. Le plafond ne dépassait pas les deux mètres cinquante, et la seule issue était fermée d'une lourde grille de fer. Arkenstone devait être enfermé dans un lieu semblable, un peu plus loin dans le couloir sombre éclairé seulement pas des torches placées tout les 10 mètres. Lorsque Silgalam appela doucement son compagnon, la bouche collée aux barreaux, il n'eut pas de réponse. Le demi-orc devait encore être évanouïe. Ou bien avait-il réussit à s'enfuir. Soudain, une porte s'ouvrit au-dessus de lui, et une lumière éclaira un escalier qui arrivait en face de sa geôle. Un orc chétif portant un trousseau de clefs apparut dans l'encadrement, suivit rapidement par deux créatures plus massives, armées de lances aiguisées. Le petit orc ouvrit la grille, en disant :

Vient, prisonnier. Le seigneur veut te voir.

Puis, un des deux autres orcs, le poussa hors de la cellule, et le fit avancer en plaçant la pointe de sa lance dans son dos. Le geôlier avait préalablement bander les yeux de l'elfe, et il ne vit rien de tout son trajet. Il perçut seulement des grognements, des cris, des martèlements et le bruits des battants de portes ouvertes et refermées. Finalement, ila rriva dans un lieu totalement silenieux, où ses pas et ceux de ses gardiens résonnaient bruyamment, et passa une porte qui se referma derrière lui. Alors on lui enleva le bandeau. Seul les deux orcs massifs étaient encore présents, et l'encadraient sur ses deux flancs.

Il se trouvait dans une pièce circulaire d'environ dix mètres de rayon, avec des murs hauts de presque 20 mètres. Le sol, comme ces murs, était noir et luisait, reflétant le moindre détail. Au plafond, une sorte de boule de feu lançait une lumière orangée sur le centre de la pièce. Des fenêtres s'ouvraient tous les cinq mètres environ le long du mur, laissant entrer la lumière du soleil encore levé, et lorsque Silgalam y jeta un regard rapide, il constata qu'il devait se trouver à environ cinquante mètres du sol. Probablement au sommet de la tour prinipale de Dol Guldur. Une lourde porte de chêne était fermée derrière lui, et en face se trouvait un grand trône de pierre noire, très sculpté et travaillé, surplombant un petit escalier de trois mètres. Il y avait une personne sur le trône, qui siègeait de toute sa hauteur. L'elfe ne le reconnut pas tout de suite, à cause de l'armure qu'il portait. Il poussa un cri :

Arkenstone !

Alors, petit elfe. On peut me faire confiance, "je suis digne de foi", n'est-ce-pas ? Vous êtes vraiment trops naïfs. Je vous ai berné comme des enfants. Et si je n'avais pas un tant soit peu de respect pour toi, tu serais déjà mort. Mais tu es trop précieux pour cela. Tu peux être utile. Comme allié tout comme otage. A toi de choisir. La proposition que je te fais est une véritable aubaine, tu sais.

Et tu penses que je vais accepter ?

Non. Tu es trop fier pour cela. Voilà pourquoi j'ai préparer de quoi te persuader.

Il claqua des doigts, et la porte s'ouvrit pour laisser entrer une table en bois montée sur roues. Les gardiens firent allonger l'elfe, et refermèrent les loquets sur ses chevilles et ses poignets. Puis, celui qui avait amené la machines fit tourner une roues et tira les membres de Silgalam, qui ressentit une forte douleur. Arkenstone reprit :

Maintenant, je crois que tu as compris ta situation. Alors, soit tu acceptes, soit on tire encore un peu. Jusqu'à ce que tu dises "oui" qui tes bras et jambes s'arrachent.

Plutôt crever.

Comme c'est malheureux. Allez-y.

L'orc tira encore, et Silgalam ressentit à nouveau une forte douleur dans tout son corps. Après deux minutes à ce régime, il finit par dire doucement :

D'accord, je veux bien écouter ta proposition.

Et bien voilà, quand tu te montres coopératif. Libérez-le.

Les loquets se relâchèrent, et l'elfe se releva sur son séant en secouant ses articulations.

Bien. Alors, ton rôle à nos côtés sera d'espionner les autres membres du groupe. Nous savons où ils sont, et ils te font confiance. Sûrement plus qu'à moi, car tu ne les as jamais trahis. Ainsi, tu es l'espion de choix. Et puis, tes talents de voleur peuvent être utiles. Qu'en dis-tu ?

Et bien, cela pourrais être intéressant. Du moins pour quelqu'un d'autre. mais moi, je ne te suis pas. Et je crois qu'il est même grand temps de prendre congé de ce lieu.

Silgalam tira ses épées, et tua les deux orcs qui l'encadraient par surprise, en leur plantant les lames dans l'estomac. Ils s'effondrèrent dans un râle de douleur. le troisième courrut fermer la porte et tira une longue épée, et Arkenstone sortit lui aussi ses armes.

Alors tu préfèrent te battre et mourir ?

Dans l'état actuel des choses, je n'ai pas la moindre chance de gagner. La fuite est plus apropriée.

Puis, il courut en direction d'une fenêtre, monta sur le rebord, et regarda un instant dans le vide. Finalement, il jeta un regard dans son dos, et vit ses deux adversaires courir vers lui, et il se jeta dans le vide. Alors qu'il tombait de plus en plus vite, et que le vent faisait volet ses cheveux, une forme brûne passa sous ses yeux, et il s'écrasa dessus.

C'était doux, comme un plumage mou et épais. Il se releva à quatres pattes, et vit qu'il se trouvait sur le dos d'un aigle. Celui-ci lui parla :

Mon seigneur m'avait demander de vous surveiller. Lorsque j'ai vu ces créatures vous emmener dans la tour, j'ai juger bon d'attendre le moment où vous fuiriez.

L'elfe acquiessa de la tête, et s'assit sur la naissance du cou de l'animal. Il vit avant d'être trop loin Arkenstone penché à la fenêtre qui le regardait, levant le poing et maudissant l'elfe et les aigles.

J'ai pour ordres de vous garder en vie et de vous ramener au plus vite avec vos compagnons. Si les vents sont favorables, nous y serons dans la soirée. Mais pa plus tard que demain dans l'éprès-midi. Alors reposez-vous, je veille. Si les choses tournent mal, je vous déposerait en sécurité, et je reviendrais vous chercher une fois tout danger écarté.

Silgalam acquiessa de nouveau, sans répondre, et s'étendit sur le dos puissant de l'oiseau majestueux. Le vent sifflant à ses oreilles et le vol de l'animal le berçaient, et il ne tarda pas à sombrer dans un sommeil lourd et sans rêves.

[HRP: juste un petit post fait à la va-vite pour re-démarrer.]

Dol Guldur … la tour sombre. Ombre menaçante qui se dresse fièrement mais aussi sacrilègement en direction d’un ciel noir comme [censuré...]. Comme il était bon d’y être à nouveau. C’était comme un réveil après une longue, très longue absence. Arkenstone ressentait de nouveau ses membres bougés à l’unisson avec ce lieu. Il pouvait presque le faire bouger lui-même. Cet endroit funeste pour certains, peut très bien être agréable pour d’autre. Tout dépend des points de vue. Cette tour de puissance attira bien du monde pendant un certains temps mais bien que son pouvoir ne cessa d’augmenter une certaine torpeur avait résidé dans ces lieux ces dernier temps mais avec son retour le maître de Dol Guldur allait y remédier.

Une puissance seule n’est rien. C’est un fait que de nombreuses heures de réflexion n’avaient fait que renforcer. Chercher des alliés. Des personnes pouvant prêter main forte en cas de besoin. Des personnes aussi funestes que lui. Des personnes faciles à trahir. Des personnes faciles à tuer. Bien que Dol Guldur possède l’une des plus puissantes armées du monde, une coalition contre elle pourrait lui être fatal. Un seul remède: trouver des alliés.

Cependant, comment les trouver? Dans ces temps de repos et de paisibilité où les milices fond des rondes à la recherche du moindre grabujeur et où les êtres serviles se cachent, comment les trouver? Arkenstone avait sa petite idée dessus c’est pourquoi il réunit trois guerriers de niveau disparate (un nul, un moyen et un fort), prépara un petit barda surprise et ce mit en route.

Une seule pointe de regret lui noua le ventre. Ce n’était pas le faite de quitter sa tour chérie qui l’embêté mais plutôt l’idée qu’il n’était pas encore allé voir ni son harem, ni son orquette et sa belle-famille et que par conséquent on risquait encore de lui crier dessus à son retour. Bah … il n’aura qu’à prolonger au pire, vous dites vous mais cela est impossible. Dol Guldur l’appelait et l’attirait à elle … juste un petit séjour rien de plus.

En haut de la colline le petit groupe arriva. Quatre personnes prêtes à partir. Arkenstone les regarda, les jaugea puis poussa un petit soupir. Avant qu’aucune d’elles n’est eut le temps de voir quoique ce soit l’un d’eux était mort. Le guerrier de classe intermédiaire ... .

« Trois c’est mieux. »