Le retour des Elfes

Le son des trompettes résonna dans la ville, tandis que les Princes des Noldors entraient dans la nouvelle ville, construite juste après le retour des Elfes sur la Terre du Milieu. Aranost, l'avaient-ils appelé en l'honneur de Finwë, le premier Haut-Roi des Noldors, tué par Morgoth à Valinor. Un Elfe majestueux aux cheveux noirs et aux yeux perçant se tenait en haut des marches de marbre qui menait au palais. Ce Noldor était Fëanor, fils de Finwë, le créateur des Silmarils et le plus grand Elfe qu'ait connu et que connaitra jamais Arda. Il était de plus, à la demande des Princes de son peuple, le Haut-Roi des Noldors, et c'était pour cela qu'il les recevait tous aujourd'hui. Rabattant son capuchon, il vit Fingolfin, son demi-frère, accompagné de ses fils, le vaillant Fingon et Turgon, Seigneur de Gondolin. Suivaient les fils de Finarfin, Angrod, Aegnor, Orodreth et le courageux Finrod et bien d'autres. Lorsqu'ils furent arrivés à sa hauteur, Fëanor sourit et les salua en Quenya, la savante langue des Noldors, puis les mena dans la salle du Trône, où ils s'assirent à une grande table ronde. Alors le fils de Finwë prit la parole:

Bienvenue à vous, mes frères ! Je vous attendais. Car il est, en effet, temps que nous fêtions nos retrouvailles, après avoir passé des années séparés dans les Cavernes de Mandos. Ne pensons plus à Morgoth pendant quelques temps, lui qui, échappant à la vigilance des Valars, vient de s'enfuir de la Nuit Eternelle où il fut enfermé jadis.

Ce jour fut donc un jour de festivités, et chacun, qu'il soit Prince ou simple soldat, tenta d'oublier les souffrances qu'ils avaient endurées afin de revenir sur les Terres du Milieu en masse. Et en effet, il y avait de quoi ce réjouir car toutes les villes qui existaient jadis sur les terres du Beleriand, perles des Noldors, avaient été rebâties par les artisans Elfes, et leur beauté était plus grande encore que jadis.

Gamoreïn s'extasiait devant la beauté de cette cité Noldor. L'architecture était symétrique et sans défauts, les fresques semblait avoir été réalisées par des dieux. Il ne pensait pas que, dans ce monde de tristesse, il pouvait y avoir de telle réjuissance, de telle majestuosité. Le soleil de midi venait chatouiller l'air frais, et les arbres noircis par l'automne était couvert de perdrille. La terre sur laquelle le nain marchait était propre et sans défauts, incroyablement lisse. Soudain, il perçu une respiration qui lui était familière : Aragorn était à ses côté, souriant lui aussi de la beauté dont les elfes avaient fait preuve pour battire cette cité.

Gamoreïn : Jamais, dans ma jeune existance, je n'ai eu a faire à une telle parfaiteté. Aucune faille, aucun défauts. On croirait que ce fut le Dieu de l'art en personne qui sculta ces batiments...

Aragorn : Les nains aussi, sont doué : Tu ne devrais pas paretre étonné, si je ne m'abuse...

Gamoreïn : Oui, mais les materiaux que nous utilisont pour batire nos cités sont ceux que l'on trouve sur place, à la differance de cette ville : Tout est en marbre, métal or et argent...

Aragorn : Est-tu déja aller à Minas-Tirith ?

Le nain ce retourna, comme choqué par les paroles de son ami.

Gamoreïn : Non, je n'y suis jamais allé...

Aragorn : Et bien, mon cher ami, vois-tu...

Il fu brusquement interomput par l'arrivée de Nimlofin : Il s'eclerci la voix, et bredouilla :

Nimlofin : Le seigneur nous attends dans le quartier général. Suivez-moi.

Ils s'executèrent en silence, après s'être lancés des regards perplexes.

Ils furent mené en triomphe devant une foule d'Elfes bienveillants par des gardes aux vêtements dorés en direction du palais royal d'où Nimlofin avait jadis gouverné ce royaume avant de partir à l'aventure au Premier Âge. Bien sûr, l'Elfe était toujours Roi de ce royaume mais le Haut-Roi des Noldor, à qui toute cette race devait allégeance était Fëanor. Ils arrivèrent enfin en bas des marches de marbre argenté qui menaient à leur but, en haut desquelles se trouvaient Le Haut-Roi, Fingolfin et ses fils (Fingon et Turgon), les fils de Finarfin et bien d'autres Seigneurs Elfiques. Les aventuriers furent tous très impressionnés de se retrouver en la présence de tous ces Grands dont les récits faisaient l'éloge, même Nimlofin qui pourtant était le fils de Fëanor.

Fëanor: Soyez mille fois les bienvenus, vaillants aventuriers. Votre présence parmi nous était très attendue par nous tous et ils nous tardaient de recevoir des nouvelles de la Terre du Milieu.

Nimlofin: Nous vous remercions de votre acceuil, Père et vous, Seigneurs. Nous avons beaucoup de nouvelles pour vous, comme vous en avez pour nous, me semble-t-il car il s'est assurément passé de grandes choses ici.

Fëanor: En effet, mon fils. Allons de ce pas, dans des lieux plus tranquilles afin de pouvoir deviser et méditer sur ce qui s'est passé et ce qui doit être fait.

En entrant dans le palais, les aventuriers furent éblouis par la beauté subtile et la richesse des lieux. Mené vers la grande Salle de Réunion, ils passèrent dans de larges couloirs aux plafonds surélevés et finement décorés tels qu'ils n'en avaient jamais vu. Après une marche éblouissante, ils furent enfin introduits dans la Salle où s'installèrent aussi tous les Seigneurs Elfiques. Puis Fëanor prit la parole et récapitula tous les événements qui s'étaient déroulés, de la libération de Morgoth à la reconstruction des Royaumes du Beleriand. Après lui, Nimlofin parla, faisant le récit de leurs aventures tout en expliquant la situation politique de cette partie du monde.

Fingolfin: Les nouvelles, bien que pour la plupart mauvaises, ne sont pas désespérantes. Il reste beaucoup d'espoir.

Fëanor: Oui, tu as raison, mon frère, mais la situation impose quand même de prendre de nouvelles et rapides décisions. Il faut rapidement envoyer des renforts aux frontières Nord du Beleriand. Comme cela fut jadis, je propose que la maison de Fingolfin occupe l'Hithlum et la trouée de Tol Sirion tandis que la Maison de Finarfin fortifira Dorthonion. Les régions de l'Est, quant à elles, seront défendues les Noldor de ma Maison.

Fingolfin: Qu'il en soit ainsi. Quant à vous, aventuriers, nous vous laissons choisir où vous voudrez défendre le Beleriand des troupes de Morgoth.

Nimlofin: Nous irons à l'Est, dans les Marches de Maedhros, là où le danger sera grand car c'est une vaste plaine où l'ennemi peut déployer ses troupes.

Turgon: Maintenant que nous nous sommes mis d'accord, je demande la permission de me retirer car je dois discuter avec mon envoyé Silgalam à qui j'ai confié une importante mission.

Silgalam et Turgon avaient quitté la table alors que les autres membres continuaient de discuter, et les deux elfes s'étaient retirés dans une petite pièce adjacente. C'était une petite antichambre aux murs blancs resplendissants, avec un foyer dans lequel brûlait un feu dont la clarté chatoyait sur les surfaces lisses de la salle. Il n'y avait presque aucun mobilier, excepté deux sièges dans lesquels les deux Gondoliniens s'installèrent. Immédiatement, le roi demanda à Silgalam :

Alors, mon cher ami. Comment vas-tu ?

Silgalam : Fort bien, mon seigneur. J'ai mené la mission que vous m'avez confié lors de mon départ de notre chère citée de mon mieux.

Et alors, qu'as-tu à me dire ?

Et bien, les affaires en Terres du Milieu sont à peu près aussi sombres qu'ici. Sauron continue à faire des ravages autour de lui, bien que nous l'ayons mis hors d'état de nuire pour quelques temps à Minas Tirith. Cependant, un puissant mage noir s'est installé en Isengard et contrôle une grande armée d'orcs qui a faillit mettre à mal les elfes de Norlos. Pour ne rien arranger, un groupe d'individus aux très grands pouvoirs a fait son apprition, ce sont d'ailleurs les responsables du retour de Morgoth en ces terres, ainsi que de nombreux maïars, et ils ont pris la vie de nombres de combattants de valeur pour accomplir un rite suspect, afin d'ouvrir une porte cachée dans un volcan, mais nous ne savons où. Nous n'en connaissons qu'un seul membre, qui n'est sûrement pas le chef, et il fut capable à lui seul de tenir tête à notre groupe composé alors de sept membres. Il se nomme Marluxia, a des cheveux couleur chair et combat à l'aide d'une grande faux rouge sang. Il a, seul, réussit à investir la citadelle des nains d'Erebor et a capturé le roi, pour ensuite le sacrifier.

Et bien. Ce que tu me dis-là est assez inquiétant. Et bien que lointaines, le sort des Terres du Milieu nous concerne grandement. Ton histoire de secte, notamment, me laisse perplexe. J'aurais tendance à me renseigner sur ce sujet. Je vais en entretenir Fëanor et Fingolfin, et voir si je ne peux pas tenter de récolter des informations sur le sujet. Car si, comme tu le dis, c'est en ces lieux que sont revenus nos ennemis, alors il pourrait être crucial pour l'avenir de connaître sa position.

Gamoreïn écoutait avec attention ce dont parlaient ses amis. Mais il se rendit comte que leur chance face à Morgoth étaient minimes. Celui si avait à son commendement des forces très puissantes, bien plus que celles qui les avaient attaquer à la cité. De plus, les forces du harad s'étaient alliées à eux, et cela ne faisait qu'alourdir la balance de leur defaite... Mais le bien avait une force qui était au dessus de toutes autres... La rage infinie de vaincre. L'espoir inevitable qui illuminait leur coeur. Et surtout, les guerriers libres n'avaient plus rien à perdre... Quand Gamoreïn eu réussi à s'extirper de ses pensées, Féanör était en train de parler de l'avenement du mage noir qui habitait Ortanc. D'après celui-si, il fut dans le temps un serviteur fidel de Melkor (il était un des plus ancien mage des terres du milieu.

Gamoreïn : D'après moi, il nous faudrait d'abord éliminer ce mage dont vous parler. Morgoth serait affeblit, il sera donc plus simple de le vaincre.

Silgalam : Nous compatissons, mais il ce pose une et même question : Comment vaincre le terrible champion du Dieu de la mort ?

Gamoreïn : Et bien, par la force.

Silgalam eu un petit rire moqueur, entre l'amusement et le dégoût.

Silgalam : Voici bien une remarque de nain... Mais ne sait tu pas que pour corompre une telle source de magie, il nous faut des moyens au dessus de la force ? Ton marteau et ta hache ne suffiront pas à faire tomber un si puissant ennemi...

Gamoreïn : Il est vrai que je n'ai jamais encore eu a faire à un magicien de telle souche, mais je pense que tout le moyens sont bon pour essayer de le faire chavirer dans l'autre monde...

Silgalam : Cela provoquerait la mort de beaucoup de nos compagnons... Et ce serait peu être inutile, malgré que nous savons que nous courons surement à notre perte...

Fingolfin: Laissons pour l'instant le Mage Noir, car nous devons d'abord combattre Morgoth. En effet, si nous ne le faisons pas, il risque de prendre confiance et de développer ses forces.

Silgalam: Faisons comme a proposé le Roi Feanor...

Turgon: Oui, je trouve que c'est une bonne solution. Occupons-nous de Morgoth et contenons le pendant qu'il est encore temps.

Sur cette dernière recommandation, le débat fut terminé et chacun se retira.
Nimlofin rejoignit ses amis et discuta avec eux de leur prochaine étape.

Gamoreïn écoutait vaguement, mais un incessant bourdonnement lui aracahit les tymphans. Il était pourtant important que le nain écoute la discution, qui portait sur leur prochain itinéraire. Mais il lui était impossible de ce consentrer. Soudain, cette affreuse sensation s'échappa.

Gamoreïn : Nous devons, de toutes évidances, nous dirigez vers Angband : Il est inutile de tourner autour du pot comme une mouche : Allons droit à l'ennemi. La plus grande partie des armées de Morgoth sont consentrées au Mordor...

Nimlofin : Nous sommes de ton avis, mais il n'est pas si facile de passer inaperçu au Angband...

Gamoreïn : Qui vous parles de passer inaperçu ?

Tous le fixèrent soudain. Aragorn le dévisaga, puis lui dit :

Aragorn : Non... Tu ne pense tout de même pas à une attaque directe et frontale !

Silgalam : Ce serait de la pure folie !

Gamoreïn : Nous n'avons pas le choix : Vous l'avez dit vous même : Les portes d'Angband ne nous sont pas grandes ouvertes, autant tenter le tout pour le tout !

Nimlofin se tût quelques temps, puis prit la parole.

Nimlofin: En fait, le Roi Fëanor en a déjà parler avec moi. Et il a décidé que nous irons espionner un peu, découvrir le terrain avant que les troupes, commandées par les Princes elfiques, n'attaquent...

Gamoreïn: Et en serons-nous ? Je veux dire de cette armée...

Nimlofin: J'ai le plaisir de te dire que oui, nous en serons.

Gamoreïn: T'en mieux ! Les dangers commençaient à me manquer !

Cette remarque fit sourire un grand nombre de participants. Après avoir encore un peu discuter, Nimlofin ce leva, et lança à la foule :

Nimlofin : Que diriez-vous d'une bonne nuit de sommeil, mes amis ?

Aragorn aquiessa. Il se leva à son tour, et s'écria :

Aragorn : Nimlofin a raison. Une bonne nuit de sommeil ne peut nous faire que du bien... Demain, nous aurons les idées plus claires.

Sur ce, tous ce levèrent, et la réunion fut déclarée close. Gamoreïn attrappa sa cape, et monta dans ses appartements. La pièce était spasieuse, ont aurait pu croire qu'elle fut destinée à un prince... Il se lança sur son lit, mais ils avaient tellement dormis à même le sol, qu'il préfera s'endormir à terre. Son sommeil fut mouvementé, à a plusieurs reprises il se réveilla... De terribles cauchemards animaient sa nuit.

Ils partirent le matin même vers le Nord avec de nombreuses provisions en prévision du voyage de reconnaissance vers l'Angband qu'ils allaient mener. La marche fut longue et pénible dans les contrées septentrionnales du Beleriand car plus les aventuriers avançaient, plus le froid les affectait durement.

Nimlofin: Prenons garde ! Car bientôt nous arriverons en terre ennemie et nous serons de nouveau la proie des Orcs.

La neige se mit à tomber lourdement. Au bout de quelques heures, le sol était napé d'un blanc sans défauts. La marche était difficile, tellement leurs pieds s'enfonçaient dans la neige. Le souffle puissant de Gamoreïn faisait s'élevé de grand nuage de vapeur dans l'athmosphère. Arwen marchait aux côtés d'Aragorn, et ils semblaient tous deux plongés dans une discution grave. Nimlofin et Silgalam marchaient eux aussi côtes à côtes, mais ils étaient silencieux. Le roi nain marchait à l'écart, derrière. Sa race était rapide sur de courte distance, mais très faible sur les longues.

Gamoreïn : Je sens une présence, et croyez-en mon esprit de nain, il ne se trompe jamais.

Nimlofin : Il est vrai que je sens que quelqu'un nous observe... Mais nous ne devons pas perdre le fil de nos idées pour autant.

Le nain aussa les épaules et continua à marcher.

La forêt dans laquelle ils étaient rentrés grouillaient de bruits. Des craquements de branches se faisaient entendre et maintes fois, ils crurent entendre des bruits de voix. Ils ne pouvaient s'arrêter en un terrain aussi hostile et inconnu, c'est pourquoi, ils prirent la décision de continuer leur route malgré la fatigue, malgré la faim et la soif.

Nimlofin: Nous nous arrêterons dans les plaines d'Ard Galen. Je connais un ou deux endroits bien abrités des ennemis et des intempéries.

Gamoreïn: Mais... Je croyais que Ard Galen faisait parti du territoire de Morgoth !

Ainsi s'exclama le Nain d'un air franchement surpris. Il se tourna vivement vers les Elfes et leur demanda des explications par le regard.

Silgalam: Oui, c'est exact, c'est là que nous allons pour espionner un peu pour le compte des Seigneurs Elfiques.

Gamoreïn parut choqué. Il voulu prendre la parole, mais il décida de lui même de se calmer. Si ses compagnons désiraient se poster si pret des armées de Morgoth, c'est qu'ils avaient une idée en tête. Il regarda encore une fois les elfes qui eux même le regardait d'un air sombre, et il se remit en marche pour éviter se silence opressant. Cette fois-si, le nain dessida de rester au côté de Nimlofin et de Silgalam. Il voulait s'obliger à marcher le plus rapidement possible... Quand, au bout d'un certain temps de marche, il atteignirent les frontières du royaume de Morgoth, il furent tout de suite informé de sa lourde présence dans ces terres : Les arbres étaient secs et sans vie. La neige était sale, norcie par la poussière qui tombait du ciel dans masse. Au moin, on voyait la forterresse, dont le haut du donjon était envelloppé d'un voile de brume. Ils s'arrêtèrent pour observer se triste paysage, puis Nimlofin leur fit signe de le suivre vers des plaines isolées.

» Le retour de Morgoth